Terre d’Émeraude communauté, territoire au patrimoine riche
La collectivité comporte un nombre important de sites et édifices remarquables sur son territoire.
Les servitudes patrimoniales sont reportées sur l’atlas des patrimoines :
Une cartographie associée à des données réglementaires y est proposée, et permet de visualiser des données géographiques et de télécharger des données.
1/ Patrimoine mondial – 2 sites UNESCO
Les sites palafittiques UNESCO du Grand Lac de Clairvaux et du lac de Chalain
Deux sites dans le Jura sont classés à l’UNESCO depuis 2011.
Les « sites palafittiques » sont des vestiges d’habitation préhistoriques répartis autour des lacs et des marais de l’Arc alpin. Le site est dit sériel et transnational, parce qu’il comprend 111 des quelques 1000 sites connus dans les six pays en question (Suisse, Autriche, France, Allemagne, Italie, Slovénie). Les vestiges d’habitations préhistoriques donnent un aperçu vivant de l’apparition et du développement des premières sociétés agricoles dans l’Arc alpin.
Le Grand Lac de Clairvaux
En 2001, 11 ensembles de villages littoraux étaient dénombrés à la parti nord du Grand Lac de Clairvaux. Atteignant pour certains plus de 5 m de puissance stratigraphique, ils montrent des occupations s’échelonnant de 4000 à 800 av. J.-C. Les villages du lac de Clairvaux servent de référence pour le Néolithique moyen Bourguignon et le début du Néolithique final (Groupe de Clairvaux). L’excellente conservation des vestiges organiques complète ainsi les données de Chalain pour les occupations les plus anciennes. Il résulte une dynamique culturelle spécifique pour les deux bassins lacustres de Chalain et de Clairvaux, dû aux mouvements de population se déplaçant d’un bassin vers l’autre entre le 40e et le 26e siècle av. J.-C.
Lac de Chalain, rive occidentale
La rive occidentale du lac de Chalain a été occupée par 32 villages conservés avec des séquences stratigraphiques qui atteignent parfois 6 m d’épaisseur. Les plus nombreux d’entre eux concernent la période qui s’étend du 32e au 26e siècle av. J.-C. Les vestiges conservent aussi bien les chemins d’accès aménagés pour les attelages, les palissades des villages, les ruines des maisons de bois et leurs dépotoirs, et parfois leurs sépultures. La conservation des vestiges organiques est exceptionnelle en raison de la longue stabilité du milieu phréatique (objets de bois, des tissus, des sparteries, de nombreuses pièces d’architectures). Quelques sites fournissent des informations remarquables sur l’agencement hiérarchique des maisons au sein du village concerné, comme par exemple la maison isolée de Chalain 19 dont le tracé et les matériaux utilisés se distinguent des autres.
2/ Les 3 sites Patrimoniaux Remarquables
Les sites patrimoniaux remarquables sont « les villes, villages ou quartiers dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la mise en valeur présente, au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public. »
Les espaces ruraux et les paysages qui forment avec ces villes, villages ou quartiers un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à leur conservation ou à leur mise en valeur peuvent être classés au même titre.
Les sites patrimoniaux remarquables ont été créés pour clarifier la protection en faveur du patrimoine urbain et paysager.
En Terre d’Émeraude, 3 sites sont recensés :
– Arinthod
– Clairvaux-les-Lacs
– Orgelet et Sézéria
3/ Les 56 monuments historiques
Sur Terre d’Émeraude communauté, 14 édifices sont classés et 42 sont inscrits au titre des Monuments Historiques.
Un monument historique peut être un immeuble (bâti ou non bâti) qui bénéficie d’un statut particulier destiné à le protéger pour son intérêt historique, artistique, architectural mais aussi technique ou scientifique afin qu’il soit conservé, restauré, mis en valeur.
Consulter la liste des monuments classés et inscrits Monuments historiques du Jura
4/ Les Périmètres Délimités des Abords (PDA) autour du monument historique
La loi Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000 a offert la possibilité de redéfinir le périmètre de protection autour des monuments historiques fixé par défaut à 500 mètres par l’article L.621.30 du Code du patrimoine.
Selon cet article du code, un monument historique génère un périmètre de protection du titre des abords, correspondant à un rayon de 500 mètres autour de l’édifice protégé.
Le PDA a pour but de créer un périmètre permettant de désigner “les immeubles ou ensemble d’immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur”.
Plusieurs PDA sont déjà créés et validés en Terre d’Émeraude, certains sont en cours de création ou a créer, en raison du nombre important de monuments historiques présents sur le territoire.