Le fléau du frelon asiatique

Face à la prédation du frelon asiatique (Vespa Velutina) et le fléau qu’il représente pour les abeilles, il appartient aux collectivités locales et aux particuliers d’agir pour endiguer sa prolifération.

 

Introduit en France au début des années 2000, et identifié pour la première fois dans le Lot et Garonne,  cette espèce est dotée de capacités d’expansion exceptionnelles puisqu’en une dizaine d’années, elle a colonisé la quasi-totalité du territoire.

 

Sa présence est une problématique à plusieurs niveaux :

  • Tout d’abord c’est un redoutable prédateur pour les abeilles. Les dégâts sur les ruches s’effectuent par le prélèvement direct d’abeilles, mais aussi et surtout par le stress et l’affaiblissement progressif que leur présence continue induit sur les abeilles
  • Impact sur les pollinisateurs sauvages et la biodiversité : l’abeille n’est pas sa seule source de protéines, et il se nourrit d’insectes sauvages. La présence du frelon asiatique a un impact négatif sur certaines populations de pollinisateurs comme certaines abeilles sauvages ou des espèces de papillons.
  • Impact sur l’agriculture et le service de pollinisation : l’arboriculture ou la viticulture peuvent être également touchées par le frelon asiatique, car pour leur propre alimentation, les frelons adultes se nourrissent de glucides qu’ils trouvent dans les fruits.

Au-delà de ces enjeux liés à la protection de la nature, la lutte contre le frelon asiatique représente un enjeu de protection de la population (chasseurs, promeneurs, pêcheurs, élagueurs et paysagistes et campings)
Le frelon asiatique peut se montrer agressif à proximité des nids. Quelques piqûres suffisent à provoquer une hospitalisation voire être la cause de décès.


Pour lutter contre cette espèce invasive, trois axes d’actions peuvent être engagés :

  • Sensibiliser les citoyens et acteurs locaux
  • Organiser le piégeage de printemps
  • Encourager et participer à la destruction des nids. Cela suppose toutefois de détecter les nids qui bien souvent ne sont découverts qu’à la chute des feuilles lorsqu’ils sont dissimulés ou dans les arbres ou dans les haies.

Pour les collectivités locales, il leur incombe d’intervenir dans les espaces publics et les particuliers doivent faire intervenir une entreprise dès lors qu’ils découvrent des nids.
Pour ce faire, des sociétés spécialisées peuvent intervenir et le Groupement de Défense Sanitaire Apicole du Jura (GDSA) a identifié plusieurs entreprises susceptibles d’intervenir

Parallèlement, le GDSA peut participer à hauteur de 50€ pour toute destruction de nids, sur présentation d’une facture d’intervention d’un professionnel. Le Référent qui est Président du GDSA est Monsieur Guy FAVRE REGUILLON : 06 33 48 56 62

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